Voyager peut être stressant quel qu’en soit le motif. A savoir, que vous voyagiez dans un but touristique, professionnel ou personnel, il y a toujours beaucoup à faire avant de partir. Souvent le voyage s’accompagne d’une peur de l’avion, les aéroports peuvent être oppressant ou encore paraitre dangereux.
L’aéroport lui-même a son lot de difficultés, si bien qu’Il est arrivé que certains pilotes même les plus expérimentés de rencontrer des difficultés pour décoller. Cet article dresse une liste des aéroports les plus dangereux du monde avec des dangers qui peuvent aller de pistes trop courtes à des défaillances majeures dans leur construction.
1. Aéroport international Princess Juliana – Saint Martin
Année de construction : 1942
Facteurs de risque : Proximité des avions
Cet aéroport très fréquenté présente une caractéristique étrange : ses avions volent à peine à 25 mètres au-dessus de la plage. En fait, l’avion passe si près du sol que le gouvernement local a averti les touristes de rester à une distance sûre pendant le décollage et l’atterrissage.
En effet, il est possible qu’un spectateur trop proche soit projeté dans la mer ou aspiré par une turbine. Au cours de ses années d’exploitation, cet aéroport a été le théâtre de quatre accidents aux conséquences dévastatrices.
2. Aéroport de Courchevel – France
Année de construction : 1962
Facteurs de risque : Emplacement de la piste
Cet aéroport, situé en plein milieu des Alpes françaises, est utilisé pour accéder à la station de ski de Courchevel. Il est situé à 2000 mètres au-dessus du niveau de la mer, et sa piste ne mesure que 537 mètres. Cette piste courte empêche les pilotes d’effectuer les manœuvres de dernière minute nécessaires.
De plus, l’aéroport de Courchevel n’est pas éclairé, ce qui rend l’atterrissage extrêmement difficile les jours de brouillard, de pluie ou de neige. Comme si cela ne suffisait pas, il est construit entre les montagnes enneigées, ce qui pose un problème aux avions au moment de l’approche et de la descente.
3. Aéroport international de Malé – Maldives
Année de construction : 1960
Facteurs de risque : Taille de la piste
L’aéroport des îles Maldives est situé sur l’île de Hulhulé. Son principal problème est la taille de sa piste, qui s’étend sur toute la longueur de cette petite île. Toute erreur de calcul peut facilement conduire l’avion à la mer.
Une autre caractéristique inhabituelle de cet aéroport très fréquenté est que les passagers doivent généralement se rendre à leur destination finale en bateau, sous peine de rester coincé pendant des heures.
4. Aéroport de Kai Tak – Hong Kong
Année de construction : 1925
Facteurs de risque : Entouré d’immeubles
L’atterrissage à l’aéroport de Kai Tak était un défi, même pour les pilotes expérimentés. L’aéroport était entouré de grands immeubles, et les avions passaient si près d’eux que les passagers avaient l’impression de pouvoir regarder dans les bureaux. Pour ajouter à cette difficulté, la piste était construite sur la mer, et elle était beaucoup trop courte et trop étroite.
Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi les passagers surnommaient cet aéroport « Kai Tak Heart Attack ». Kai Tak a été le théâtre de pas moins de quinze accidents, avant d’être définitivement fermé en 1998 en raison de sa dangerosité.
5. Aéroport Cristiano Ronaldo – Madère, Portugal
Année de construction : 1973
Facteurs de risque : Piste construite sur la mer
Certains décrivent l’aéroport Cristiano Ronaldo comme une merveille d’ingénierie. Pour d’autres, il représente un danger. L’île de Madère est si petite que la piste de son aéroport a dû être agrandie au-dessus de la mer. Pour cette expansion, 180 piliers ont été construits qui maintiennent la piste au-dessus de l’eau.
Les vents forts qui soufflent sur l’île, ainsi que l’étroitesse de la piste d’atterrissage, rendent les manœuvres très complexes pour les pilotes. Par ailleurs, le personnel chargé de faire décoller et atterrir un avion sur l’île de Madère doit suivre une formation spéciale à cet effet.
6. Aéroport Gustave III – Saint-Barthélemy
Année de construction : 1984
Facteurs de risque : Piste courte, près de la plage
La particularité de cet aéroport est qu’il n’est en service que de 8h00 à 18h00. De plus, il ne peut être emprunté que par de petits avions ne dépassant pas 20 passagers, car son emplacement rendrait périlleux le décollage et l’atterrissage de plus gros porteurs.
La piste, longue de seulement 650 mètres, est située entre une plage et une montagne, imposant aux pilotes une extrême prudence lors de leurs manœuvres. Les touristes qui se trouvent sur la plage doivent également faire attention ; des panneaux les avertissent même de ne pas faire bronzette près de la base de la piste.
7. Aéroport de Tenzing-Hillary – Népal
Année de construction : 1964
Facteurs de risque : Altitude
Ce petit aéroport est relativement célèbre car il est situé près du camp de base des alpinistes qui se lancent à l’ascension de l’Everest. Très souvent, le brouillard, les vents et la mauvaise visibilité retardent les vols, quand ils n’entraînent pas la fermeture de l’aéroport pour la journée.
L’un des principaux risques posés par cet aéroport est qu’il est entouré de montagnes, et l’altitude à laquelle il est situé est si élevée que les moteurs des avions ont parfois du mal à obtenir l’oxygène dont ils ont besoin juste avant le décollage.
8. Aéroport international de Barra – Écosse
Année de construction : 1936
Facteurs de risque : Piste sur la plage
Cet aéroport, qui est situé au nord de l’île de Barra, est le seul au monde où les décollages et les atterrissages s’effectuent sur la plage. Ainsi, toutes les opérations aériennes sont tributaires de la marée.
La plage qui sert de piste d’atterrissage est ouverte au public. Il faut donc vérifier si l’aéroport est ouvert avant de s’y rendre. Par ailleurs, la plage de cet aéroport est souvent fréquentée par des phoques, et le personnel de l’aéroport doit souvent escorter ces mammifères marins jusqu’à la mer pour éviter les accidents.
9. Aéroport de Congonhas – São Paulo, Brésil
Année de construction : 1936
Facteurs de risque : Proximité des habitations
Le principal problème de l’aéroport de Congonhas est que, étant donné qu’il est situé dans une zone résidentielle du centre de São Paulo, il est entouré d’immeubles. Cela oblige les pilotes à être particulièrement prudents lors des manœuvres de décollage et d’atterrissage.
Comme si cela ne suffisait pas, sa piste est considérée comme l’une des plus glissantes qui soient, en raison de l’inefficacité des systèmes de drainage de la zone. Malheureusement, cet aéroport a connu plusieurs accidents. L’un d’entre eux s’est produit en 2007, et il a amené les autorités à décider d’agrandir la piste pour éviter d’autres tragédies.
10. Aéroport d’El Caraño – Colombie
Année de construction : 1957
Facteurs de risque : Pistes glissantes
Le principal danger de l’aéroport d’El Caraño réside dans ses pistes. En raison des conditions météorologiques, les zones de décollage et d’atterrissage sont souvent humides. Cela les rend non seulement plus glissantes, mais également plus bruyantes lors de l’atterrissage.
Cependant, de nombreux travaux ont eu lieu à partir de 2009 pour rendre cet aéroport plus sûr et plus attrayant. Actuellement, El Caraño compte plus de cinquante boutiques et espaces de restauration, et un hôtel ainsi qu’une bibliothèque publique sont prévus.
11. Aéroport Juancho E. Yrausquin – Île de Saba
Année de construction : 1963
Facteurs de risque : La piste la plus courte du mond
Cet aéroport est connu comme le plus dangereux qui soit, car il possède la piste la plus courte du monde, qui mesure à peine 400 mètres ! Outre le fait que sa taille rende le décollage et l’atterrissage particulièrement compliqués, l’aéroport est situé au bord d’une falaise.
Cela signifie que toute erreur de calcul pourrait facilement conduire un avion dans la mer ou sur les rochers en contrebas de la falaise. Pour cette raison, les avions à réaction ne peuvent ni décoller ni atterrir sur cet aéroport. Seuls les avions à hélice sont autorisés.
12. Aéroport international de Kansai – Japon
Année de construction : 1991
Facteurs de risque : Construit sur une île artificielle
L’aéroport du Kansai au Japon est construit sur une île artificielle. L’île a été soigneusement conçue pour résister aux tremblements de terre. Elle est considérée comme l’un des plus grands exploits de génie civil du millénaire. L’aéroport a survécu au terrible tremblement de terre de 1995 au Japon, et il est resté pratiquement intact.
Cependant, comme il est construit sur une île, l’aéroport est particulièrement exposé aux éléments de la nature. Ainsi, en 2018, il a été touché par un typhon qui a détruit le pont reliant l’île artificielle à la terre. De nombreux passagers terrifiés se sont ainsi retrouvés bloqués à l’aéroport.
13. Aéroport de Gibraltar – Royaume-Uni
Année de construction : 1939
Facteurs de risque : La piste croise la route
L’aéroport de Gibraltar est considéré comme le plus dangereux d’Europe après celui de Madère. La raison ? C’est le seul au monde dont la piste croise la route, et ce, au même niveau ! Cela s’explique par le fait que l’aéroport a utilisé l’espace disponible au maximum de ses capacités.
Ainsi, lorsqu’un avion approche, le trafic routier s’interrompt pour laisser place à l’avion. Cela signifie aussi que tout accident de la circulation peut affecter le décollage ou l’atterrissage des avions. Dans cet aéroport, le gain d’espace s’est définitivement fait au détriment de la sécurité.
14. Aéroport international de Scíathos – Grèce
Année de construction : 1972
Facteurs de risque : Emplacement, piste courte
L’aéroport de Skiathos, en Grèce, possède la piste la plus courte d’Europe. En outre, le relief accidenté de l’île fait que l’aéroport a été construit au-dessus de la mer. En fait, la piste d’atterrissage relie l’île de Skiathos à celle de Lazareta.
Cet aéroport n’accepte pas tous les types d’avions, car les plus gros appareils ont besoin de plus d’espace pour décoller et atterrir. Une autre particularité de cet aéroport est sa proximité avec l’autoroute. De nombreux automobilistes peuvent facilement voir les avions décoller à une courte (et quelque peu terrifiante) distance.
15. Aéroport international de Toncontin – Honduras
Année de construction : 1921
Facteurs de risque : Proximité de la montagne et de la rout
L’aéroport de Toncontin est si dangereux que les pilotes des compagnies aériennes commerciales qui s’y rendent doivent suivre une formation spéciale pour les décollages et les atterrissages. Le principal risque est lié au fait que la piste de Toncontin, en plus d’être très courte, soit trop proche des montagnes et de la route.
Malheureusement, il y a eu au moins dix accidents graves à Toncontin. Le plus connu d’entre eux, survenu en 2008, s’est produit lorsqu’un avion n’a pas réussi à s’arrêter après son atterrissage. L’avion est sorti de la piste et est tombé sur la route, percutant plusieurs véhicules.