Nous soutenons le talentueux Daniel Arsham, co-fondateur de Snarkitecture, et ses plusieurs projets puissants. On se souvient de son audacieuse installation caverneuse, bourrée d'équipements sportifs en améthyste, précédemment présentée à la Galerie Perrotin de New York, qui revient parmi les trois autres installations de son exposition actuelle 'Hourglass' au High Museum of Art d'Atlanta. L’exposition implique des interventions d’architecture et de sculpture, audio et performatives. Pour corriger son daltonisme, Daniel a utilisé des lunettes spéciales qui lui permettent de voir un spectre plus large et de profiter d'une nouvelle capacité visuelle.

« La vie est certes plus nuancée, mais je ne suis pas sûr qu'elle soit plus intéressante, j'ai l'impression d'être dans un jeu, un monde trop saturé. Mais maintenant, je suis arrivé à un point où j'utilise la couleur comme un autre outil dans mon travail. c'est un projet unique pour moi dans la mesure où il y a une tonne de couleurs »

L’expérience commence dans un jardin zen bleu monochrome. A l'intérieur de la maison de thé japonaise bien assortie, le visiteur est plongé dans un salon privé éclairé par de forts néons blancs, presque chirurgicaux. Il est escorté par une voix d'homme décrivant les différents protagonistes du jardin de sable abandonné, conduit vers des éléments pétrifiés, disséminés un peu partout dans l'espace, qui semblent encore appartenir au passé.

En bas, une salle dédiée aux sabliers géants présente des fragments d'œuvres d'« archéologie fictive », enfouis dans le sable. Un artiste vient une fois par semaine retourner les sabliers et ratisser le jardin pour lui redonner son tracé de lignes droites. Avec un équilibre parfait entre présent et passé, le trio d’installations offre des arrêts sur image saisissants et bouleverse la notion du temps.

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